La politique culturelle de notre ville obéit à plusieurs principes. Si la mise en valeur de notre territoire est au centre de nos préoccupations, nous ne considérons pas cette action comme limitée, ni dans le temps ni dans l’espace. Que ce soit dans le domaine du spectacle, de la lecture publique ou de la création artistique, nous visons tous les publics et tous les âges. Ce défi, s’il n’est pas évident, semble réussi.
Le patrimoine, est une partie importante de notre investissement. Nous ne le réduisons pas à sa nature immobilière même si c’est elle qui représente un budget conséquent, nous agissons aussi sur ce qu’il convient d’appeler le patrimoine vivant, à savoir : la mise en valeur des traditions et des usages, les archives, la transmission orale de notre histoire, autant de vecteurs pédagogiques pour petits et grands.
Un autre aspect fondamental de notre politique : le travail avec les associations. Nous nous attachons à créer un lien entre tous les acteurs de terrain. « Rassembler ce qui fut épars » est notre souci constant. Rassembler, donner les moyens, faire connaître seraient donc trois sources de notre action qui d’ailleurs en compte beaucoup plus. L’écoute de la population qui se réalise par différents vecteurs de communication se doit d’être bilatérale. Ainsi et par résonnance, la municipalité offre des réponses dans la mesure où la demande peut être raisonnablement prise en compte, notamment financièrement. L’investissement budgétaire dans une période difficile nécessite une attention toute particulière et des choix réalistes et sensés.
Si le projet d’un multiplexe de cinéma (pour citer cet exemple) ne coûte rien à la ville, la future école des arts représentera un investissement important, correspondant à un vrai besoin permanent et offrant une capacité et une qualité indiscutable.
Enfin, la politique culturelle de notre ville n’est en aucun cas le résultat d’une quelconque idéologie. Elle correspond à une volonté affichée qui pourrait se résumer par : créer un espace, un lieu où chacun aura le loisir de se former, de se cultiver, d’apprendre.
Une politique qui se définit donc en : « La culture à la portée de tous ».